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4 juillet 2007

Tourisme d’affaires

Le Maroc cherche ses marques

· Un secteur encore à ses balbutiements

· L’expérience de l’Odit France exposée


Le tourisme d’affaires est-il en pleine expansion au Maroc, à l’instar des autres niches? «Il n’existe pas de statistiques sur le tourisme d’affaires», expliquent les professionnels ? Combien d’hommes d’affaires se rendent-ils au Maroc chaque année ? Personne ne peut y répondre. Vers quels types d’établissements s’orientent-ils ? Personne ne peut le dire non plus. Que rapportent les incentives, congrès et autres foires et salons ? Aucune réponse. Une chose est sûre cependant: le créneau en est encore à ses balbutiements. Mais son développement ira crescendo. A l’origine, le développement économique du pays et le flux grandissant des investissements étrangers et donc des investisseurs.
Généralement, le marché du tourisme d’affaires est divisé en quatre secteurs : les congrès et conventions d’entreprise, les foires et salons, les incentives et les voyages d’affaires individuels.
En France, il est estimé à 23 milliards d’euros. Les retombées économiques directes et indirectes des congrès, réunions, foires et autres salons, avoisinent les sept milliards d’euros. Le tourisme d’affaires est assurément rémunérateur. A l’échelle mondiale, les touristes d’affaires dépensent entre 2,5 et 3 fois plus qu’un touriste de loisirs. Toujours dans l’Hexagone, cela représente près de 10% des entrées touristiques. L’Association France Congrès estime l’impact du tourisme d’affaires, à lui seul, à 1,5 milliard d’euros.
Au Maroc, plusieurs opérateurs ont saisi l’importance de ce créneau.
Il est cependant loin d’être mûr et demandera plusieurs années avant d’atteindre sa vitesse de croisière.
Le ministère marocain du Tourisme, en collaboration avec les Conseils régionaux du tourisme, a pris l’initiative d’organiser, vendredi 29 juin à Casablanca, une journée d’études sur le thème du tourisme d’affaires. «L’objectif est de sensibiliser les opérateurs nationaux à l’importance de cette forme de tourisme», y explique-t-on.
Les responsables d’Odit France (Observation, développement et ingénierie touristiques) ont fait le déplacement pour faire part de leur expérience. La France, à l’instar de nombreuses destinations européennes, a traversé de nombreuses crises. Le Maroc, par sa position géographique, a tout à gagner. Et la renommée internationale de destination, comme celle de Marrakech, contribue très largement au développement de certaines activités comme l’incentive.


Odit: Carte d’identité

Créé, en janvier 2005, Odit France est un organisme interministériel initié par le ministre délégué au Tourisme de l’époque, Léon Bertrand. L’organisme est cependant rattaché au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi. Sa forme juridique est un groupement d’intérêt public. Il rassemble l’Agence française de l’ingénierie touristique, l’Observatoire national du tourisme et le service d’Etudes et d’aménagement touristique de la montagne. Il compte aujourd’hui 346 collaborateurs, dont les Conseils régionaux du tourisme, les fédérations et syndicats professionnels. Des partenaires privés en sont également membres. En 2007, le budget consolidé d’Odit France est de 7,4 millions d’euros.


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